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25 août 2008 1 25 /08 /août /2008 12:00

ça

Aimez vous relire un livre qui vous a déja passionné ? Moi oui et les vacances c'est le bon moment !



Dans la petite ville de Derry, de tragiques événements semblent se répéter dans le temps : Meurtres d’enfants, disparitions, incendies... Soudainement, après avoir cessé pendant des années, ces événements recommencent et de enfants sont tués ou enlevés. Mike Hanlon, le bibliothécaire, téléphone à ses amis d’enfance, leur rappelant la promesse qui les liait. Il les appelle pour de nouveau combattre Ça, créature démoniaque, se métamorphosant tantôt en Clown haineux, en oiseau ou encore en monstre de cauchemar. Il y a 30 ans, Ça a tué le jeune frère de l’un d’entre-eux. Ils pensaient s’en être débarrassés, ils vont devoir recommencer à lutter. Sauf que cette fois-ci, ils sont adultes, et cela joue en leur défaveur...


Oui, c'est encore un livre d'horreur et accrochez vous, c'est un pavé ! Et c'est un chef d'oeuvre, le meilleur roman de stephen dans mon hit parade personnel.

Roman d'horreur donc, et la, vous allez être servi, Ca, créature démoniaque  hante Derry depuis la nuit des temps et revient périodiquement y semer la mort

Le talent narratif de l'auteur  est à son apogée, par flashback, nous découvrons les facettes multiples de l'intrigue et l'histoire personnelle de chacun des jeunes héros

Et c'est ici que que la relecture donne tout la mesure du plaisir.

Car ça n'est pas qu'une histoire d'horreur, c'est aussi celle de l'enfance, de l'amitié et de l'amour.

Et je les aime ces enfants, Beverly, jeune beauté aux genous écorchés, Ben, amoureux qui s'ignore,  Bill et son grand coeur et les autres ... Chacun a ses angoisses, ses joies, son histoire personnelle

Et je tremble pour eux, je  pleure et je souris avec eux, ils sont mes amis, merci à vous de m'avoir acceptée le temps d'un été dans ma bande des ratés

Un téléfilm est tiré du livre, franchement, sauf si vous cherchez un bruit de fond pour accompagner une soirée tricot, vous pouvez l'éviter ! Par contre, si vous aimez les analyses fouillées d'un ouvrage, lisez ces pages

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 08:48

Encore un bouquin d'horreur ? Non un thriller cette fois et un excellent !


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Colosse au cerveau ramolli par les raclées paternelles, Clay Blaisdell, dit Blaze, enchaîne les casses miteux. Son meilleur pote, George, lui, est un vrai pro, avec un plan d'enfer pour gagner des millions de dollars : kidnapper le dernier né des Gerard, riches à crever. Le seul problème, c'est qu'avant de commettre le "crime du siècle", George s'est fait descendre. Mort. Enfin, peut-être...

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Ecrit en 1973  en utilisant le pseudonyme de Richard Bachman, ce roman n'avait jamais été publié. Carrie est venue et avec elle, le succés . Roman oublié, presque perdu.

Roman court, surtout venant d'un auteur qui nous a habitués à des pavés, roman de jeunesse, certains y voir un répéchage purement mercantile, mais franchement, il méritait d'être sauvé de l'oubli.

Trés vite, on s'attache à Blaze, c'est lui la victime, c'est pour lui qu'on tremble et qu'on s'inquiéte et on le suit dans sa cavale, dans son enfance, dans ses peurs et ses espoirs  ... C'est Blaze qu'on aime !

Bref un roman mené de main de maitre, à lire d'une traite, des passages à la fois cruels, tendres, drôles et mélancoliques, une écriture simple et directe

Et si SK est bien le Scott de Lisley, j'espère qu'il a encore pas mal de manuscrits de ce jus dans ses cartons

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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 08:33

Un peu glauque comme titre mais bon, j'aime bien les polars et dans le cadre  de l'opération Masse Critique, il m'avait attiré alors pourquoi ne pas ???




Présentation de l'éditeur

" L'adjoint passe d'un groupe à l'autre, il faut que Simon le retienne par la manche. L'heure de la mort ? Le corps est encore chaud. Le médecin est arrivé ? Vous auriez un chewing-gum ? Au sol, un enfant, nu, est étendu dans une flaque rouge, ou brune, ou presque grise, presque absorbée par le bitume qu'elle recouvre. La tête a dévié de son axe et c'est horrible à voir. Le flic de la municipale est assis à la terrasse d'un restaurant, près du corps. Il tend la main vers le gobelet de café, ou de thé, que lui propose un policier en uniforme. La main tremble. Le liquide vibre, noir et chaud comme du sang. La psychologue de la police 1 l'a emmailloté dans une couverture. "

Biographie de l'auteur

Bastien Fournier est né en 1981. Bébé mort et gueule de bois est son troisième roman.

 

Sauf que le coté polar escompté passe trés en arrière plan, dévoré par les états d'âme des principaux personnages: Simon, flic alcoolo plaqué par sa femme, Paracelse, moralisateur  à la petite semaine, le tout écrit dans un style étrange, assez décousu, on a l'impression d'être devant la transcription de toutes les pensées, fugaces ou plus réfléchies qui traversent la tête des protagoniste, c'est un peu difficile de ne pas s'y perdre !

Bref, je n'ai pas vraiment été emporté par l'intrigue mais peut être est ce la le probléme, alors que justement, j'attendais une intrigue, il n'y a qu'un long cheminement qui ne conduit à aucun dénouement satisfaisant.

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 12:30

En principe, ce n'est le style de littérature que j'aime, je l'avoue, trop triste et puis, j'ai toujours un peu la crainte qu'on abuse du pathos à mes dépens et comme je n'ai rien de maso ...

Une heure à perdre dans une gare pour avoir raté un train, un geste désoeuvré vers les présentoirs et voila comment le hasard provoque une  rencontre avec des personnages émouvants.





Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible.
Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vel d"Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie changer à jamais.
ELLE S'APPELAIT SARAH, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succés international, avec des traductions dans vingt pays.

Ce livre a obtenu le prix Chronos 2008, catégorie lycéens, vingt ans et plus.

Le livre se dévore d'une traite,  l'intrigue tient en haleine et on ne peut qu'être bouleversé par le destin de Sarah et de sa famille. Et l'implication de Julia vous entraine dans cette enquête donc le dénouement, inattendu, est comme un dernier clin d'oeil du destin.

Aprés en avoir fermé les pages, j'ai voulu en savoir plus sur l'auteur, j'avoue, je ne la connaissais pas, et sur son oeuvre, et la, je vous conseille d'aller sur le blog de Sarah où vous pourrez prendre la pleine mesure du succés mérité de ce livre.

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17 juin 2008 2 17 /06 /juin /2008 08:00

Parce que je lis avec plaisir vos articles sur vos lectures, j’ai envie d’ouvrir une nouvelle rubrique sur les miennes, ça vous dit ?

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Je vous préviens, certains de mes goûts sont un peu atypiques, d’ailleurs pour commencer, je veux vous parler de mon préféré, du seul dont j’ai tout mais vraiment lu, Stephen King.

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Découvert à la sortie de Shining, ça me rajeunit pas ça madame, et toujours autant apprécié, il a en plus l’intelligence de publier peu avant Noël ce qui le place aussi très haut au hit parade de mes filles … rires …

 

Et je viens de finir l’histoire de Lisley








 

Pendant vingt-cinq ans, Lisey a partagé les secrets et les angoisses de son mari. Romancier célèbre, Scott Landon était un homme extrêmement complexe et tourmenté. Il avait tenté de lui ouvrir la porte du lieu, à la fois terrifiant et salvateur, où il puisait son inspiration. À sa mort, désemparée, Lisey s'immerge dans les papiers laissés par Scott, s'enfonçant toujours plus loin dans les ténèbres qu'il fréquentait... Histoire de Lisey est le roman le plus personnel et le plus puissant de Stephen King. Une histoire troublante, obsessionnelle, bouleversante, mais aussi une réflexion fascinante sur les sources de la création, la tentation de la folie et le langage secret de l'amour.

 
Qui est Lisley ? et bien la femme de Scott, l ‘écrivain. Seulement voila Scott est mort et Lisley maintenant ? Lisley est seule, amputée de tout ce qui était sa vie.

Dans ce deuil qu‘elle doit faire, elle devra affronter la solitude, l’horreur et ses démons intérieurs.

Il y a sa sœur Amanda qui pète les plombs et qu’elle porte à bout de bras, il y ce fou qui menace sa vie pour piller les souvenirs de son mari et surtout, il y a lui, ce mari, omni-présent et son monde, réel ou irréel, ou les deux intimement mêlés … Monde qui reste un refuge pour Lisley, une aide précieuse physiquement et psychologiquement mais aussi tentation de s'y perdre à jamais.

La lecture n’est pas simple, il faut s’accrocher,  Lisley utilise leur langage, unique et intime à Scott et à elle, langue d'amour et de complicité, accepter Nay’a lune, terre magique, mi paradis mi enfer, et toujours se balancer d'un extrême à l'autre amour et haine, nostalgie et colère, poésie et terreur, pragmatisme et folie...  la schizophrénie quoi !

Certaines scénes sont très dures, insoutenables mêmes, d’autres très tendres, je garderai un souvenir ému de l’amour de Scott et Lisley ... bye bye Babylove ...

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